Ça y est le quatrième voyage a commencé, et c’est pas de tout repos…

Nous sommes donc partis ma mère et moi de Lyon à 7h00 le vendredi 12 mai, il fallait être à l’aéroport entre 5h et 5h30 et ayant pitié de notre chauffeur nous avons décidé de dormir à l’hôtel dans l’aéroport (Moxy, plutôt pas mal d’ailleurs) on avait une jolie vue sur le terminal et les avions, avec d’ailleurs un joli arc-en-ciel au fond pour nous accueillir jeudi soir.

Repas avec mon père au restaurant de l’hôtel et ensuite nous voici parti pour une courte nuit, levé 4h45.

Après une traversée de l’aéroport et nos bagages enregistrés nous voilà prêts à prendre notre petit coucou pour un saut de puce jusqu’à Paris CDG.

Jusque là tout se passe sans encombre, le vol est à l’heure, notre voisin est sympa et on arrive vite à CDG.
On traverse du terminal 2E au 2F, un p’tit déj qu’on aura un peu de mal à trouver, mais on est là devant notre porte d’embarquement « prêts » pour un vol de 13h30 (c’est loooooong)
Après nous avoir fait tous levé bien trop tôt par rapport au moment où on a enfin commencé à rentrer dans l’avion, nous voilà tous installés.

Première déconvenue, j’ai réservé des sièges avec de la place supplémentaire pour les jambes, ça coûte une centaine d’euros en plus par tête et au final certes on a de la place pour allonger les jambes (en théorie, mais j’y reviendrai) mais du coup tablette et écran sont dans les accoudoirs du coup c’est des accoudoirs pleins (bon j’aurai du le prévoir mais …) et du coup les sièges sont moins larges et comme malheureusement je fais une certaine largeur, je me suis retrouvé coincé dans un étau quand j’étais assis dans mon siège (12h après l’atterrissage j’ai encore mal aux hanches…)
Une fois l’avion rempli rebondissement « ici votre commandant de bord, nous avons deux petits soucis qui retardent notre décollage, un problème de catering (il manque des repas) et un évier bouché dans un WC, on attend la livraison et le plombier pour pouvoir partir »
Du coup on est parti avec une heure de retard et avons donc passé 14h30 dans cet étau au lieu de 13h30 (chouette)
Mais là encore ce n’est pas fini, car bon une fois installé et occupé avec un film si on y pense plus la douleur se fait presque oublier mais c’était sans compter l’emplacement, nous sommes à côté des WC et de l’un des endroits « bouffe/boisson » où sont les hôtesses, du coup à part pendant les turbulences notre endroit pour les jambes ressemblait au PMU du coin avec des tas de gens debout qui discutent soit en attendant les WC soit en picolant des boissons alcoolisées ou du café. Du coup, d’après ma montre j’ai pu dormir 55minutes sur les 13h30 de vol, joie…

Bon, on fini quand même par arriver, certains contrôles de douane sont redondant vu qu’on fait 2x les démarches (1fois avec l’automate grâce au QR Code qu’on a précédemment généré en remplissant le formulaire en ligne et on repasse la même chose avec une douanier… :D )

Une fois les démarches obligatoires passées, je vais à la poste récupérer le colis contenant le « pocket wifi » qui nous permet d’avoir internet partout sur plusieurs appareils en même temps. Et ensuite viens la queue pour échanger nos voucher pour le JR Pass (voir ci-dessus) 1h15 de queue, je pense qu’on atteint ce qu’on avait eu comme file en 2016.

Un onigiri plus tard, nous prenons le Narita Express pour Tokyo Station à 12h20, nous finissons par arriver à Akihibara où se situe notre premier hôtel à 13h40 environ.
Nous déposons les bagages ensuite direction le repas qui a été du riz sauté au bœuf, fromage et negi (oignons nouveaux) avec une petite sauce sympa dan un p’tit resto en étage dans un immeuble d’Akihabara.

Quelques photos du coin et direction le Kanda Myôjin un sanctuaire du quartier connu pour ses plaquettes ema souvent ornées de personnages de manga ou d’animé.

Sur le chemin surprise nous croisons un tas de gens qui attendent en bords de route, des flics et des gens habillés en tenue de matsuri (festival) puis au détour d’une rue, un char à porteur en attente sur des « tréteaux »

Nous arrivons ensuite au Kanda-Myôjin où nous attendant pleins de festivités, du monde, de la musique et des yattai (échoppes typiques des matsuri)

Une fois qu’on avait bien promené dans le sanctuaire nous sommes repartis et nous sommes retrouvé dans la procession avec le char à porteurs mentionné précédemment et y’a une bonne petite ambiance (je vous ai mis une vidéo avec d’abord un groupe de filles qui font du taïto (tambour) et qui mettaient l’ambiance puis la procession qu’on a fini par suivre jusqu’à rejoindre l’artère principale d’Akihabara.

Nous sommes ensuite aller boire un coup et manger un p’tit donuts chez Mister Donuts puis nous somme rentrés à l’hôtel pour faire une sieste et prendre une douche car ça devenait dur de tenir. Et quelle ne fût pas notre surprise de retrouver notre processions juste devant notre hôtel avec le manager de hôtel lui aussi en tenue traditionnelle, avec un discours et des applaudissements, m’est d’avis que soit l’hôtel fait des donations au sanctuaire soit le festival « béni » les commerçants du coin? Un avis ?

Après une bonne sieste réparatrice de 2h nous sommes ressortis pour aller promener un peu dans Akihabara de nuit, trouver un chargeur USB format japonais pour diversifier nos systèmes de branchement et acheter quelques bricoles pour faire un repas « konbini » histoire de caler un petit creux puisque nous avions mangé tard.

Voilà le trajet et la première journée sont finis, il va être temps d’aller dormir pour attaquer la première journée entière ! A demain pour la suite des aventures ! :)