La nuit fut une nouvelle fois relativement courte, à 4 dans la pièce sur les tatamis, le confort n’était pas forcément au goût de tout le monde avec l’apogée à 6h30 du matin, quand je me suis levé pour aller aux WC à mon retour sur le futon :
« David : Fred tu peux éteindre la lumière ?
Moi : Euh, je ne peux pas éteindre la fenêtre »
Vue par la sus-nommée fenêtre :
Nous avons continué à somnoler car nous avions le petit déjeuner à 8h30
Nous avons ensuite pu laisser nos valises à l’hôtel pour aller nous promener sur l’île, au programme : le mont Misen via le télécabine puis le funiculaire (puis les pieds), le Torii, la pagode à 5 étages.
Nous sommes accueillis à la sortie de l’hôtel par des rennes, qui sont nombreux et pas du tout sauvages sur l’île :
puis nous nous mettons en route vers le parc Momijidani afin de prendre le télécabine, voici le trajet :
Une fois les 10/15min de télécabine (8/cabine), nous arrivons à la première étape où nous attend le funiculaire, qui part toutes les 15minutes et qui est bourré à mort de monde s’il y a de la place.
Puis nous arrivons sur la plateforme d’observation de la gare de Shishiiwa avec vue sur toutes les îles environnantes :
Ensuite nous avons continué le reste de l’ascension à pied, où là j’ai souffert et j’ai capitulé à la première étape où il y a la flamme éternelle pendant que les autres ont pu monter au sommet que l’ont peut voir sur la photo qui va suivre, prise depuis la gare du funiculaire (à vous de jouer à où est charlie pour la trouver !)
Nous avons donc emprunter un chemin depuis la gare en descendant puis en remontant pour finir les 100m de dénivelés qui séparent la gare du sommet, voici un extrait du chemin et un appareil rigolo qui compte les gens et marche à l’énergie solaire.
Pas de photos du chemins hormis ces 2 là, j’étais trop occupé à mourir pendant la monté et à éviter de me péter la gueule pendant la descente (ce à l’aller et au retour)
Nous sommes donc arrivé au premier « pallier » où se trouve Kiezu-no-hi (La flamme éternelle) censée brûler depuis 1200 ans et le temple qui est en face d’elle :
Je me suis donc arrêté là et j’ai laisser les autres se faire un petit circuit de 20/25minutes pour finir le haut du haut du sommet, mais je n’ai pas les photos sous la main pour vous les mettre.
Ensuite nous sommes repartis vers la gare du funiculaire, qu’on peut voir depuis le chemin partant de la flamme éternelle sur la dernière photo.
Une fois nos 2 trajets automatisés effectués nous sommes redescendu du parc Momijidani vers le « centre ville » afin de faire quelques boutiques et manger avant d’attaquer les derniers trucs avant de repartir.
Au final on aura été voir la pagode à 5 étages et le Torii sous un autre angle :
et on finira par manger vers 14h20, et finir à quasiment 15h où on décidera qu’il faudrait mieux se diriger vers l’hôtel si on veut réussir à rentrer et à partir à Kyoto.
On arrivera à l’hôtel vers 15h35, une incompréhension fera qu’on attendra dans le lobby un bus de 16h qui ne viendra jamais et qu’on finira par avoir le bus de l’hôtel qui nous prendra à 16h20 environ pour arriver au ferry 15minutes plus tard et finalement devoir se taper un train de Miyajimaguchi à Hiroshima qui nous fait arriver à 17h42 dans un train bondé de chez bondé où on pouvait à peine bouger un doigt et difficilement avoir les 2 pieds à plat. Et réussir à sauter dans un Shinkansen vers Shin-Kobe qui partait à 17h47, autant dire qu’on a couru comme des dératés dans la gare d’Hiroshima pour avoir notre Shinkansen et espérer chopper des places assises dans les wagons sans réservations.
On a eu de la chance sur ce coup là !
Le changement à Shin-Kobe s’est fait sans encombre lui aussi, puis l’arrivée à Kyoto où nous avons trouvé la maison sans problèmes, très charmante et typique.
Une fois les affaires déposés j’ai amené tout le monde dans un restaurant de tepaniyaki où nous avons trinqué et mangé de la viande grillée devant nous sur du charbon !
Sur ce, il est 0h30, je vais filer à la douche et aller me coucher, demain encore une grosse journée, mais on se permet un réveil plus tardif car on attaque le vélo à Kyoto.
ce n’est pas facile tout ça mais tellement beau et dépaysant bises chantal
encore de très belles images qui font rêver, mais je voudrais bien parfois vous voir !